Le souvenir d’une tragédie : AZF
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Dégâts de l’usine AZF,
après son explosion du 21 septembre 2001
Comment l’ancien site de l’usine AZF, pourtant extrêmement marginal
arrive-t-il à se reconvertir ?
Suite
à l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 200, le site sur lequel elle été
placé essaye tant bien que mal de se reconvertir.
L’usine AZF, située au sud de Toulouse, entre la Garonne et l’autoroute A64
a connu une tragédie le 21 septembre 2001. L’usine qui fabriquait des engrais
azotés pour l’agriculture intensive a subi une explosion ayant causé la mort
d’une trentaine de personnes et blessé
environ 2 200 personnes. Le site comptant au total moins de 500
employés, tout le monde n’a pas été touché. Le 21 septembre 2001 est une date
qui a suscité le doute d’un possible attentat à la bombe à cause des attentats
du 11 septembre 2001 à New York, mais il semblerait que la cause de l’explosion soit liée à une erreur du
personnel en entreposant les matériaux qui aurait ensuite réagit entre eux.
Cette explosion a eu un impact colossal sur la zone touchée. En effet lors de
risques industriels comme celui-ci, la population travaillant dans l’usine ou
vivant aux alentours de l’industrie peuvent être à mise en danger. Cela a
également un impact économique et social : les employés de l’usine ont donc
perdu leur emploi. Cette explosion n’a cependant aucun réel impact sur
l’environnement : en effet elle a été engendrée à cause d’azote et ce gaz est
un gaz extrêmement présent dans l’air, donc au fur et à mesure du temps cela se
réparti dans l’air.
Le site de l’usine ayant explosé, les emplois ayant été supprimés, la zone
est restée à l’écart de toute société pendant une quinzaine d’années. Le site a
mis du temps avant de se reconvertir et de se recréer une activité. De plus,
les populations vivant aux alentours ayant été blessées ou les personnes
employées de l’usine ont donc été contraintes de quitter la zone, la laissant
vide et sans société.
Le site de l’usine AZF, suite à son explosion a laissé de lourds dégâts
comme un cratère de 70m de long ainsi que la destruction d’infrastructures
ayant causé environ plus de 2 millards d’euros de dégâts. La compagnie de bus
de la ville de Toulouse a perdu 150 bus entreposés en face de l’usine AZF et le
palais des sports de cette même ville a été entièrement détruit (puis
reconstruit dans les années qui ont suivi). Le site de 220 hectares a donc
laissé place à un projet de construction d’un site de recherche sur le cancer
et va également abriter une immense centrale photovoltaïque. En effet, environ
12,4 millions d’euros ont été engagés. Est visée pour 2020 “une production
annuelle de 19 350 mégawattheures, soit la consommation annuelle de 4100 foyers”,
a annoncé Stéphanie Andrieu, directrice générale d’Urbasolar. En hommage aux
décès ayant été causés en raison de cette catastrophe, un mémorial a été créé.
Thomas Eléonore
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